Julie où as-tu appris à tricoter?
Le tricot ça me vient de ma grand-mère et de ma mère.
Je ne me souviens pas exactement quand j’ai commencé mais je sais que je n’allais pas encore a l’école alors…
Le premier souvenir que j’ai c’est ma grand-mère qui me montre comment monter des mailles.
J’ai du recommencer ça a peu près un million de fois. « Ça c’est la base, quand tu vas être capable de le faire les yeux fermer tu reviendra me voir. »
Deuxième étape tricoter a l’endroit. Ça aussi j’ai recommencé souvent! J’avais une balle de laine et des aiguilles.
Je tricotait toute la balle et lorsque j’avais plus de laine je détricotait tout et recommençait (C’est pas ma grand-mère qui ma dit de faire ça en passant…. c’est moi qui avait décidé de faire ça…!)
J’en ai tricoté des foulards quand j’étais petite!
Quand je pense au tricot je revois toute la famille assit dans la véranda l’été.
Je me suis baigné toute la journée, on a soupé pis la il faut pas retourné dans la piscine parce que selon mon grand-père si on se baigne après avoir mangé on va se noyer!
Alors on prend un thé, on mange des biscuits pis on tricote .
D’autre fois je revois ma grand-mère assis dans sa chaise qui chante du Zachary Richard tout en tricotant. « Travailler c’est trop dur mais voler c’est pas beau, d’mander la charité c’est quelque chose que je peux pas faire… ».
Ma mère c’est une original, c’est elle qui m’a transmis le gout de tout transformer. Le coté créatif c’est de elle que je le tient.
Le tricot pour ma mère ça ce fait sans patron. On prend la laine, les aiguilles pis on part, il n’y a pas de limite.
Aujourd’hui on a moins d’occasion de tricoter ensemble alors quand c’est le cas j’en profite.
Parce que pour moi la famille c’est tellement important et je ne pourrai jamais dire combien je suis reconnaissante de tout ce qu’elles m’ont appris et encore plus important, combien je les aime!