Un amour de Pom Pom
J’aime les pompons. J’en mettrais sur tous mes tricots si je le pouvais!.
Un magazine qui porte ce nom? Le plus cool qui soit!
J’aime le format et le style du magazine : des articles sur le tricot, bien sûr, mais on y aborde aussi d’autres domaines créatifs, comme la musique et la cuisine.
Comme j’adore parler aux gens et poser des questions alors, je me suis dit que nous devions en savoir plus sur les fantastiques personnes derrière Pom Pom Quarterly.
Premièrement, j’ai été très surprise d’apprendre que le magazine était en fait dirigé par deux pompons; d’où le nom du magazine.
Je vous ai eu!
Trêve de plaisanterie, Pom Pom Quarterly a été créé en 2012 par Meghan et Lydia, deux amies vivant à Londres. Plusieurs de leurs amis artisans et bourrés de talent collaborent au magazine.
Elles sont entourées d’une incroyable équipe qui fait de chaque numéro un plaisir à feuilleter.
Les filles ont gracieusement pris du temps pour répondre à mes questions laineuses et non laineuses. Pour les fans de Pom Pom, bonne lecture! (Si vous n’êtes pas déjà un fan… qu’attendez-vous?!?)
Préférez-vous le noir ou le brun?
M – Le noir, sans conteste!
L – Euh, le noir, je pense!
Les chiens ou les chats?
M – Je suis folle amoureuse des chats! Je viens d’adopter un nouveau chaton qui s’appelle Mindy et elle est très gentille. Mais son comportement est à revoir quand il s’agit de laine…
L – Oh, je ne sais pas si je veux choisir! Mais le meilleur animal de compagnie que j’ai eu était un chien. Alors, je vais répondre les chiens.
Avez-vous un gadget de tricot dont vous ne pouvez pas vous passer?
M – Je ne sais pas si c’est un gadget, mais je ne pourrais pas vivre sans mon jeu d’aiguilles interchangeables ChiaoGoo.
L – Je dirais ma jauge pour aiguilles…
Et un gadget non lié au tricot dont vous ne pouvez pas vous passer?
M – Ça m’attriste de dire que je suis accro à mon iPhone.
L – Mon capo pour ma guitare. Ou peut-être mon téléphone…
Quels sont vos loisirs préférés non liés à la fibre?
M – J’ai récemment commencé la calligraphie. Sinon, j’adore assister à des prestations musicales et faire du vélo!
L – Je joue de la guitare et je chante, je joue du piano et je vais au karaoké (vous voyez un thème se dessiner). J’aime aussi cuisiner et m’adonner à toutes sortes d’autres loisirs créatifs. Et quand j’en ai l’occasion, j’adore faire de l’équitation.
Vous avez droit à une seule couleur pour le reste de votre vie. Laquelle?
M – J.a.u.n.e.
L – MON DIEU, JE NE SAIS PAS! Vert? Ou jaune? Ou bleu? Une de ces couleurs.
Préférez-vous le crochet ou le tricot?
M – Euh, j’aime les deux, mais si j’étais sur une île déserte, et que je pouvais avoir seulement des aiguilles ou un crochet, je choisirais les aiguilles!
L – Oh, pourrais-je choisir? Même si j’ai appris à faire du crochet d’abord, je suppose que je tricote beaucoup plus que je ne crochète. Je vais donc choisir le tricot.
Comment avez-vous découvert le monde des travaux d’aiguille? Quel a été votre point de départ? Est-ce une passion familiale?
M – J’ai appris à tricoter pour la première fois avec la mère de mon petit ami quand j’étais adolescente. Elle était une enseignante dévouée et m’a même offert, pour mon anniversaire, une quantité de laine suffisante pour tricoter un chandail. Quelle perle!
Ma mère ne tricote pas, mais elle fait un peu de couture. Mes grands-parents étaient plus créatifs : la mère de mon père était tricoteuse et crocheteuse et les parents de ma mère possédaient un magasin de vêtements pour hommes où ils vendaient des costumes sur mesure.
Mon grand-père tricotait également dans les années 1940, lorsqu’il était dans les Marines.
L – Ma mère m’a appris à tricoter quand j’étais petite, mais je n’ai commencé sérieusement que lorsque j’étais étudiante. Ma grand-mère est une artisane accomplie et ma mère est une excellente couturière. Mais pour une raison qui m’échappe, je n’ai jamais demandé d’aide à l’une ou l’autre d’entre elles. J’ai appris par moi-même à l’aide de livres, lors d’un été pluvieux au pays de Galles.
Quel est votre premier projet terminé?
M – J’aimerais pouvoir dire que c’est le pull que la mère de mon copain m’a encouragé à commencer, mais j’ai peur de ne jamais l’avoir fini. En fait, je ne me souviens plus de mon premier projet terminé!
L – Un chapeau crocheté TRÈS LAID. Ma mère l’a aimablement porté. C’est une sainte.
Combien de projets en cours y a-t-il sur vos aiguilles en ce moment?
M – Je n’en ai aucune idée! J’ai un million de sacs de projet contenant des tricots à moitié terminés. Si on parle de projets réels et actifs, alors cette question arrive au bon moment, car j’ai terminé beaucoup de projets chargements récemment. Ces temps-ci, je fais des échantillons.
L – Au moins 5… mais je ne suis pas certaine. Grrr!
Quel est votre livre favori non lié au tricot?
M – Une femme noire de Zora Neale Hurston
L – Probablement 100 ans de solitude de Gabriel García Márquez.
Nommez une chose qui a changé la façon dont vous tricotez ou crochetez.
M – Je dirais Ravelry. Avant Ravelry, je ne connaissais pas l’existence de tous ces beaux fils et de toutes ces belles fibres. Ça a définitivement changé ma façon de tricoter pour toujours.
L – Quand je me suis rendu compte qu’une maille à l’envers était une maille à l’endroit de l’autre côté et vice versa, j’ai compris le tissu que je fabriquais, et j’ai réalisé que je pouvais expérimenter!
Nommez une chose en rapport avec les fibres que vous voulez essayer dans un avenir rapproché.
M – Récemment, j’ai suivi un cours de teinture avec des cochenilles et nous avons teint quelques foulards de soie. J’ai pu rapporter une partie du bain de teinture à la maison et teindre quelques petits écheveaux de mérinos que j’avais.
C’était très intéressant, mais je pense que je vais laisser la teinture aux pros. Déjà que je n’ai pas assez de temps pour tricoter, crocheter et coudre tout ce que je veux déjà faire!
L – J’adorerais essayer la teinture.
Avez-vous un talent caché?
M – La capacité de remuer mes oreilles? Ce n’est pas un super pouvoir très utile!
L – Je ne pense pas en avoir, mes talents non artisanaux sont tous assez bruyants et, donc, évidents! Mais je peux faire bouger chacun de mes sourcils indépendamment l’un de l’autre, ce dont je suis très heureuse.
Oh, je suis coiffeuse à mes heures. Mais je ne sais pas si j’ai du talent ou si mes amis sont simplement contents de se faire couper les cheveux gratuitement….
Préférez-vous le bois ou le métal?
M – Bois, je pense!
L – Je n’aime pas les odeurs métalliques. Donc, je choisis le bois. Sauf si on parle de tricot! Auquel cas, j’opte sans conteste pour les aiguilles de métal!
Quel est votre accessoire favori lorsque vous tricotez un article à donner en cadeau?
M – Un grand nombre de mes amis ont des bébés ces temps-ci. Les cadeaux que je fais le plus souvent sont habituellement des petits cardigans, des chapeaux ou des couvertures!
L – Des mitaines sans doigts. J’adore les mitaines sans doigts!
Si vous ne travailliez pas dans le domaine de la fibre, quel serait votre deuxième emploi de rêve?
M – Probablement quelque chose de plutôt manuel. Tant que je crée – bijoux, calligraphie, vêtements, meubles, peu importe – je pense que je serais heureuse.
L – Je ne suis pas certaine… je serais probablement une chercheuse universitaire travaillant en linguistique théorique, en particulier en sémantique grammaticale.
Êtes-vous matinale ou noctambule?
M – Plus je vieillis, plus je deviens matinale!
L – J’étais une oiseau de nuit… puis je suis devenue une personne matinale pendant un long moment. Je me décrirais comme une personne matinale qui aime se coucher tard!
Quel lieu ou pays souhaiteriez-vous visiter et pourquoi?
M – Je veux visiter le monde entier! Plus jeune, j’étais attirée par les villes et les lieux riches en culture, mais récemment, je préfère les endroits naturellement beaux.
L – Je souhaite visiter l’Estonie depuis un certain temps. Et j’adorerais aller sur l’île de Muhu et être témoin de l’incroyable artisanat qu’on y pratique.
Quels sont vos points favoris?
M – Riz, riz, riz, riz, riz.
L – J’adore vraiment le point mousse et le point de riz. J’aime également le point d’étoile et la plupart des points qui nécessitent des mailles glissées.
Quelles grosseurs de fil vous attirent le plus?
M – Je préfère les fils plus minces. De la dentelle au fil « DK », tout me plaît!
L – Sans contredit, du fil « fingering »!
Vous êtes des amies et des partenaires d’affaires. Nommez une qualité de l’autre que vous aimeriez avoir.
M – Nous sommes chanceuses parce que nous nous complétons assez bien! Du point de vue des affaires, j’aimerais avoir la facilité de Lydia avec les chiffres. Et dans la vie en général, elle est juste beaucoup plus cool que moi. J’aimerais être aussi cool qu’elle!
L – J’aimerais être plus à l’aise avec la technologie. Meghan a une bien meilleure intuition pour l’informatique que moi. Du blogage à la création de sites Web, j’apprends toujours quelque chose de nouveau avec elle.
J’admire aussi son don pour l’innovation. Elle cherche constamment à des façons d’améliorer le magazine et la manière dont nous travaillons. C’est une innovatrice naturelle, ça c’est sûr! Pour ma part, j’ai tendance à m’enliser dans mes habitudes! Oh! Et elle est une magicienne du maïs soufflé.
Comment vous êtes-vous rencontrées?
Nous nous sommes rencontrées en travaillant chez Loop, le charmant magasin de tricot situé dans le quartier Angel, à Londres.
Que faisiez-vous avant Pom Pom?
L – Je venais de terminer une maîtrise en linguistique à Manchester. J’ai travaillé à Loop pendant un certain temps, et j’y suis tombée complètement amoureuse du tricot. Ensuite, je suis allée au Mexique pendant un an.
Quand je suis revenu à Londres, je suis retournée travailler chez Loop, et peu après mon retour, l’idée de Pom Pom est née!
M – Je suis venue à Londres des États-Unis pour étudier la littérature anglaise et j’ai obtenu une maîtrise en écriture, genre et culture. J’ai consacré ma thèse au tricot dans la littérature féminine.
Pendant quelques années, j’ai occupé différents postes, notamment dans une maison d’édition, puis en tant que responsable des événements pour une galerie d’architecture avant d’atterrir chez Loop et de m’immerger complètement dans le monde du tricot!
Quand l’idée est-elle née? Qu’est-ce qui vous a fait dire : nous DEVONS créer ce magazine?
L’idée est née en janvier 2012. Je pense que nous cherchions un projet créatif à accomplir, et c’était quelque chose en quoi nous croyions vraiment depuis le début.
Nous avions l’impression qu’il y avait une lacune dans le marché des magazines d’artisanat. Nous voulions un magazine qui reflétait notre amour des publications indépendantes ainsi que des teinturiers et designers indépendants.
Nous voulions quelque chose qui pouvait vraiment montrer à quel point le tricot peut être très élégant! Et nous soupçonnions que d’autres personnes étaient du même avis que nous.
Comment voyez-vous l’évolution du magazine dans les années à venir? Qu’aimeriez-vous en faire?
Nous avons beaucoup d’idées! Certaines d’entre elles ne sont pas encore très concrètes, mais nous aurons un nouveau membre au sein de notre équipe à partir de septembre, ce qui nous permettra d’aller de l’avant avec certains de ces petits projets y compris (nous l’espérons!) des livres! Restez à l’affût!
Comment le magazine a-t-il changé depuis le début?
Pour notre tout premier numéro, nous ne savions pas vraiment ce que nous faisions, si je veux être honnête! Et nous avons tout fait nous-mêmes: la conception, la rédaction, l’emballage des commandes, etc.
Depuis, la qualité de nos photographies a beaucoup augmenté et nous engageons des designers, des rédacteurs, des réviseurs techniques et des correcteurs d’épreuves!
Le magazine compte maintenant beaucoup plus de pages, et pour notre numéro actuel, nous avons une nouvelle couverture matte au fini doux.
Beaucoup de choses sont cependant restées les mêmes. Je pense à notre graphiste, à l’accent que nous mettons sur les entreprises et les concepteurs de fils indépendants, et le fait que nous emballons personnellement à la main chaque numéro que nous envoyons dans du papier de soie avec une note!
Nous avons tellement apprécié chaque personne qui a commandé le premier numéro que nous voulions les remercier. Et c’est toujours le cas!
Comment décidez-vous de ce qui sera dans le magazine?
Nous y allons beaucoup par instinct. Et un grand nombre de nos décisions font en sorte que chaque magazine est en quelque sorte un tout. Je pense que nous avons tous les deux une bonne idée de ce qui va marcher, même si nous ne pouvons pas toujours bien définir notre thème.
Nous aimons aussi avoir une bonne variété de projets, donc pas trop de pulls, de chapeaux ou de mitaines! Nous aimons aussi nous assurer que nous faisons quelque chose qui se démarque un tant soit peu, quelque chose qu’on ne peut trouver ailleurs. Nous voulons que chaque patron, chaque article et chaque élément de contenu ait un sens et ne serve pas simplement à remplir les pages.
J’aime partager des recettes avec les lecteurs (j’adore la cuisine!). Avez-vous une recette qu’on vous demande sans cesse de faire et que vous voudriez partager?
Oui! C’est maintenant une tradition pour nous de servir du maïs soufflé aux événements de Pom Pom et bien que nous utilisions une machine pour ces occasions, nous aimons en faire à la maison! Meghan a une recette parfaite qu’elle a trouvée en ligne, mais elle ne se souvient plus où exactement. La voici :
Mettez 3 cuillères à soupe d’huile dans une grande casserole munie d’un couvercle. Placez 2 ou 3 grains de maïs à souffler et chauffez à feu très fort. Quand le maïs commence à éclater, retirez la casserole du feu et ajoutez 1/3 tasse de maïs à souffler. Secouez la casserole pendant 30 secondes hors du feu.
Remettez la casserole sur le feu et couvrez-la, mais laissez une ouverture pour permettre à la vapeur de s’échapper. Quand les grains de maïs ont presque tout éclaté, c’est fini! Il est temps de déguster votre maïs soufflé parfait! J’aime mettre toutes sortes de choses sur mon maïs soufflé, mais depuis un certain temps ma combinaison préférée est le thym et le citron.
Merci, les filles, d’avoir été si généreuses de votre temps. J’espère que nous pourrons continuer à lire votre magazine pendant plusieurs années encore et j’ai hâte de constater dans quelle direction Pom Pom évoluera.
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